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14/08/2014

Voyage à St Petersbourg

Je reviens de St Petersbourg , accomplissement d’un vieux rêve de navigation sur la Neva et de visite du musée de l’Ermitage. J’y ai trouvé un patrimoine merveilleusement restauré et entretenu, où on ressent partout l’influence culturelle française mais où personne ne parle plus français et d’ailleurs aussi fort peu anglais qui fait pourtant usage de langue internationale. Si toutes les informations officielles sont données en cyrillique, ce qui ne facilite pas leur lecture pour un occidental, toutes les grandes marques internationales sont rédigées en caractère latin. L’internationalisation est en marche rapidement, et je me suis demandé, peut être à tord, si, avec l’internet, le cyrillique se maintiendrait.

On remarque en se promenant en ville, qu’il n’y a pratiquement pas de mendiants, pas d’immigrés exotiques – peut être à cause du climat – et pratiquement pas de graffitis sur les murs. Survivance de l’époque soviétique, la main d’œuvre est surabondante et probablement mal payée. Le niveau de vie apparent est pour la plupart très inférieur à ce qu’on voit chez nous.

Il y a beaucoup de voitures et la circulation est peu fluide mais les stationnements payants n’existent pas et il semble possible de stationner.

Le plus étonnant est que la monnaie de référence n’est pas le dollar mais l’euro, accepté partout. Souvent les prix sont affichés en roubles et en euros.

J’ai peu parlé politique, le sujet n’était pas naturellement abordé par notre guide qui ne s’appelait pas Nathalie mais Irina et parlait un français parfait, mais j’ai bien compris que la récupération de la Crimée était bien normale.

Ce que l’on découvre par contre c’est le souvenir qu’a laissé la deuxième guerre mondiale pendant laquelle Leningrad a résisté à 900 jours de siège dans des conditions de souffrance indicibles. Les Allemands semblent avoir systématiquement tout détruit y compris les monuments historiques, menant une guerre bien pire que celle subie en Europe occidentale et je trouve que la Fueherin Angela, faute de repentance, pourrait éviter de donner des leçons de démocratie au tzar Vladimir, en particulier pour la question de l’Ukraine qu’il est seul à pouvoir régler.

De toute façon ce semblant de guerre froide réveillé, me semble bien dérisoire et une action conjointe avec la Russie m’apparaît bien souhaitable pour endiguer le terrorisme et l’expansion islamique. En particulier la Russie serait peut être plus motivée et efficace pour la défense des chrétiens d’orient. Il est navrant de voir que c’est sur les Kurdes que l’occident semble compter.