05/09/2019
Les Branquignols
Alors que dans certains quartiers de Marseille on règle ses comptes à la Kalachnikov, on caillasse, policiers, gendarmes, pompiers, voire médecins et conducteurs de bus, Le Monde nous apprend (21 août 2019) qu’un groupe de branquignols qualifié de néonazi pourrait être envoyé devant le tribunal correctionnel.
Effectivement ce groupuscule se fait appeler Blood Honor Hexagone (BHH) ce qui ferait référence à la devise des jeunesses hitlériennes Blut und Ehre. Il s’était réuni le 5 mars 2016 dans la salle des fêtes des Trois Chênes de Torchefelon dans l’Isère. Ils étaient 500, adeptes du rock anticommuniste (RAC) à un concert de « musique patriote ». Les gendarmes étaient intervenus à ce rassemblement « aux relents ouvertement néonazis » et avaient procédé à 393 interpellations parmi lesquelles 68 adeptes relevaient d’une fiche « S » estampillée « droite radicale ». Alors là, j’avoue tomber des nues : combien d’actes de terrorisme peuvent être attribués à la « droite radicale » même qualifiée de néonazie ?
Trois dirigeants de ce groupe pourraient être traduits devant le tribunal correctionnel de Marseille pour – entendez bien – participation à un « groupe de combat ». On y adjoint le tatoueur officiel.
Le groupe serait dans le viseur de la justice depuis 2015 au détour d’une enquête sur « un trafic d’armes et d’explosifs » auquel on ne dit pas si il a participé en quoi que ce soit.
« L’appartenance à l’extrême droite afin de défendre mon pays est l’engagement de ma vie» aurait déclaré le chef du groupuscule, c’est évidemment suspect et inapproprié, d’autant que dans son ordinateur on aurait déniché des vidéos de rassemblements durant lesquels étaient brulés des drapeaux algérien et israélien et un discours appelant à « reconquérir la terre de nos ancêtres et non à l’abandonner aux chiens d’Israël et aux fils d’Allah » Alors là on tombe dans l’indicible, ces militants d’extrême droite seraient non seulement néonazis mais islamophobes et antisémites !
A vrai dire leur activité était surtout tournée vers des concerts de musique RAC et les arts martiaux, ils auraient même célébré en pleine nature le solstice d’été.
Selon le code pénal un groupe de combat est un « groupement de personnes détenant ou ayant accès à des armes, doté d’une organisation hiérarchisée et susceptible de troubler l’ordre public » ce qui ne semble guère s’appliquer à ce groupe de branquignols .
Le groupe a été dissous le 24 juillet 2019 « en conseil des ministre » à la demande du CRIF auquel à l’évidence, on ne peut rien refuser.
Peut être la police et la justice auraient elles plus urgent à faire pour rétablir l’ordre public en région marseillaise ?
16:44 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : branquignols, néonazis, marseille
09/06/2013
les bisounours de l'extrême gauche
Le nommé Pascal Riché ne veut pas, dans Rue 89 dont il est « cofondateur », qu’on fasse d’amalgame entre l’extrême gauche et l’extrême droite :
« Par ailleurs, non, l’extrême gauche n’a rien à voir l’extrême droite : cet amalgame est au mieux naïf, au pire pervers. Même quand, dans les années 70, certains groupes d’extrême gauche légitimaient la violence contre l’ordre établi et ses symboles, il est impossible d’assimiler celle-ci aux ratonnades ou aux « chasses au pédés » perpétrés par des nostalgiques d’Adolf Hitler. Mettre dos à dos les groupes antifascistes et des groupes néonazis est non seulement une ânerie, mais aussi une méconnaissance indigne, celle de notre Histoire »
Parlons en de l’histoire, de 1979 à 1987, Action directe en France a commis des dizaines d’attentat, à la bombe, au fusil mitrailleur, entrainant des dizaines de blessés et une quinzaine de morts, dont l’ingénieur général Audran et Georges Besse.
La Fraction armée rouge (la bande à Baader) de 1968 à 1998, en Allemagne, est responsable de dizaines de morts.
Les Brigades rouges en Italie ont sévi de 1970 à 2009 et ont en particulier assassiné Aldo Moro.
Quelles actions de cet ordre peuvent être reprochées à l’extrême droite, le bilan est quand même largement au bénéfice de la gauche.
La mort de Clément Méry est due à une bagarre d’excités et les uns sont aussi responsables que les autres. Le lieu de la rencontre, une vente privée de fringues, montre bien les motivations profondes de tous.
Le soir Caroline Fourest, qu’on appelle avec Pierre Bergé pour toutes les causes pourries, n’avait pas de mots assez durs pour les fachos, responsables surtout, pour elle, d’attaques contre des « bars à pédés ». La cause homosexuelle devient avant la Shoah, le combat à mener devant la menace où on retrouvent, pèle mêle, Frigide Barjot et la manif pour tous, Christine Boutin et Civitas.
N’en déplaise à Pascal Riché, le voilà l’amalgame. Si les homos ou du moins les irresponsables qui parlent pour eux, ne voulaient pas dynamiter la famille, imposer à l’école la théorie du « genre » et ne montaient pas à travers les villes des défilés grotesques, il n’y aurait pas grand monde à s’en prendre à eux.
Le problème des homosexuels c’est le prosélytisme
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com
16:01 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascl riché, rue 89, extrème droite, extrême gauche, amalgame, antifascistes, néonazis, action directe, audran, besse, fraction armée rouge, bande à baader, brigades rouges, aldo moro, clément méry, caroline fourest, pierre bergé, frigide barjot, christine boutin, civitas, homosexuels