Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/02/2006

Chirac l'historien

le 2 février 2006






Messieurs,

Généreusement Le Monde dans son éditorial du 31 janvier 2006 “Chirac l’historien” crédite le Président Chirac de trois discours comme bilan positif de son “règne”, discours destinés à “assumer l’histoire de la France”.
Je serais plus sévère car d’abord, il y a beau temps que les Français assument leur histoire et en particulier que personne ne songe à approuver l’esclavage, pratique d’un autre temps. D’autre part deux de ces discours présentent une version biaisée de l’Histoire.
Condamner sans nuance le “régime de Vichy” pour la déportation des juifs est parfaitement injuste: aucune communauté juive de l’Europe occupée par les nazis n’a été autant épargnée que les juifs français et on ne peut pas admettre que cela soit du uniquement à l’action de “justes” s’opposant à la politique de l’Etat Vichyssois.
D’autre part le discours du 30 janvier 2006 est encore un de ces actes d’autoflagellation dont beaucoup commencent à être excédés.
Il s’ agirait de “contrer la montée du racisme” mais les événements de 2005 ont montré que le seul racisme qui soit en croissance est le racisme antiblanc.
Croyez vous que les descendants des “subsahariens” qui pratiquaient la razzia et la traite de leurs congénères sont prêts à assumer “la part d’ombre” de leur histoire. Bien sur que non, toute cette repentance va à l’encontre du but recherché.
Considération distinguée

15:15 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (5)

24/01/2006

Les blessures de la colonisation

le 24 janvier 2006






Messieurs,


Avant de publier, le 21 janvier votre dossier “les blessures de la colonisation” auriez vous pu faire vôtre la phrase d’ Emmanuelle Saada: « Il faut distinguer travail historique et positions militantes », cela vous aurait évité de publier ce recueil attristant de partis pris, d’autoflagellation et de repentance.
Puis je vous faire remarquer que les vrais “indigènes de la République”, ce sont nous, les “gaulois” et que nos hôtes et leurs descendants, s’ils veulent être Français, ce dont je ne suis pas sur pour beaucoup, ont à assumer notre histoire, y compris Poitiers, les Croisades, l’esclavage et l’empire colonial, toutes choses dont je ne vois pas pourquoi nous aurions à nous excuser.
Après avoir constaté que pour les communautés de l’ex Indochine, la France “est surtout le pays où ils ont pu se réfugier et refaire leur vie”, Laetitia van Eeckhout se croit obligé de rappeler “le déracinement culturel qu'a constitué le passage, imposé par les Français, d'une écriture fondée sur des idéogrammes à une écriture alphabétique” alors qu’ Alexandre de Rhodes qui assura cette transcription, vécut au Viet Nam de 1627 à 1645, 200 ans avant la colonisation et qu’il est, avec Pasteur et Yersain, un des trois Français dont la mémoire y est encore honorée.
Il faudrait quelque fois quitter le boulevard Auguste Blanqui et aller voir les choses sur place.
Considération distinguée.

16:50 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (1)