Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/09/2017

La France socialiste

Retraité je vais perdre 1,7% de pouvoir d’achat. J’accepte, je veux bien participer à l’effort de redressement national. J’accepte à condition que sous couleur de justice sociale et pour satisfaire les idées démagogiques de certains qui veulent « faire payer les riches » on ne s’en prenne pas à des causes nationales vitales comme la politique familiale.

Grâce à une politique familiale intelligente, la France a réussi, contrairement à l’Allemagne, à maintenir un taux de renouvellement des générations presqu’à l’équilibre.
Cette politique comportait des allocations familiales universelles identiques pour tous, un système de quotient familial limitant l’impact des naissances sur le niveau de vie de la famille quels que soient ses revenus.

Cette politique est en voie de démantèlement : Hollande a modulé les allocations familiales en fonction des revenus, divisées par 2 pour les couples gagnant plus de 6 000 euros par mois, par 4 pour ceux gagnant plus de 8 000 euros. On veut maintenant supprimer une ou les deux allocations. S’il est vrai que la perte de 33€ n’est pas sensible à ce niveau de salaire, il s’agit d’une question de principe, on transforme une politique familiale en politique sociale, il parait que cette mesure permettrait de casser l’image d’un président accusé de faire la politique des riches en supprimant l’ISF, impôt imbécile et contre productif.

Cette mesure s’ajouterait au double rabotage du plafond du quotient familial décidé par Hollande qui a touché un demi million de familles. Le système du quotient familial est certainement la mesure intelligente pour encourager les familles à avoir des enfants. On s’en prend ainsi aux classes moyennes, celles qui produisent et qui payent des impôts.

Olivier Véran député rapporteur de la Commission des affaires sociales ne s’en cache d’ailleurs pas : Il veut aider les couples à bas revenus et les familles monoparentales, et augmenter la hausse de l’allocation de garde d’enfants « trois millions d’enfants viv(a)nt en dessous du seuil de pauvreté ».

Sont également visés : la prestation d’accueil du jeune enfant, les primes de naissance ou d’adoption.

On n’en est plus à encourager les familles à avoir des enfants mais à corriger des supposées injustices sociales. Nous voilà bien loin de la politique nataliste à l’origine du dispositif. Il est vrai que parallèlement on s’en prend au modèle familial traditionnel, inventant le mariage pour tous et le « droit » à l’enfant sans se préoccuper de l’avenir de celui-ci.

Mais il est un autre domaine où on ne peut que constater que la France est devenue un état socialiste proche de l’ex Union Soviétique, c’est la politique du logement.

Plus de 6 millions de Français recevraient une aide au logement pour un coût supérieur au budget des armées. Pourquoi subvenir au logement d’une telle foule ? On pourrait aussi l’admettre aux « restos du cœur ». Pourquoi les salaires ne permettraient-ils-pas de se loger comme de se nourrir ? Qu’on construise des logements sociaux très bien, mais pourquoi leurs locataires bénéficient-t-ils pour moitié d’une aide au logement ? On évoque souvent le cas des étudiants, il peut être résolu en augmentant les bourses.

La France se comporte comme un pays du tiers monde dont les citoyens ne peuvent subvenir à leurs besoins, ce n’est pas acceptable pour un pays riche, c’est sur la croissance qu’il faut agir pour que la grande majorité puisse se loger, se nourrir, se vêtir sans faire appel à l’aide de l’Etat. La politique familiale doit être une reconnaissance de service rendu par les familles qui ont et élèvent des enfants qui créeront demain la richesse du pays..

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

21/09/2017

Décentralisons vraiment.

Il paraît que le gouvernement veut revoir de fond en comble la politique des transports. Plutôt que de construire de nouvelles lignes à grande vitesse qui consomment les crédits prévus pour l’entretien de l’existant, le gouvernement veut prendre en compte les usages et les attentes des voyageurs, vaste programme. L’autre jour allant de Nevers à Lyon mon train est tombé en panne et est resté une heure en gare de Nevers.

Un autre jour voulant me rendre de Toulon à Bordeaux je me suis vu proposé de passer par Paris avec en prime la traversée de la gare de Lyon à celle de Montparnasse, ce n’était pas plus long que par la ligne directe mais beaucoup plus cher.

Les usagers du TER allant de Toulon à Marseille vous diront que les trains sont très souvent en retard voire annulés.

Actuellement le train vous permet d’aller vite à Paris mais pour les liaisons inter-régions c’est une autre paire de manches.

Ajoutons que le TGV n’est pas rentable et coute de l’argent à la SNCF et l’on comprendra que l’idée du gouvernement n’est pas dénuée de bon sens. La SNCF accroit sa dette de 3 milliards d’euros chaque année.

Une récente étude montre que 80% des cadres parisiens souhaiteraient partir en province. Parmi eux 90% sont prêts à des concessions, 56% accepteraient des baisses de salaire. Bordeaux arrive en tête des villes préférées suivie de Nantes et de Lyon, Paris est moins recherché que Brest et Rouen.

Dans ces conditions on se demande pourquoi on n’a pas encouragé les entreprises à s’installer en province. Des villes comme Tours, Le Mans et Reims sont à moins d’une heure de Paris et plutôt que de les transformer en villes dortoirs comme actuellement, il eut été plus intelligent d’y créer des entreprises.

Egalement comment peut on comprendre le projet démentiel qu’est le « Grand Paris » qui va encore accroitre la cancérisation de la France et la désertification des régions. Ce projet est de plus parfaitement incohérent avec la phobie de « la maire » de Paris pour les voitures. Vu les distances parcourues ce n’est pas le développement des transports en commun qui réduira la durée des trajets. D’autant que de nombreux travaux pourront bientôt être effectués à distance voire de son domicile.

Le projet du grand Paris est estimé, rien que pour la construction des nouvelles lignes de métro, à 35 milliards d’euros, somme qui sera surement dépassée et les provinciaux savent qu’il leur faudra cracher au bassinet pour ce projet mortifère.

Le gouvernement dit enfin prendre en compte les attentes des usagers, qu’il pousse la logique plus loin en abandonnant le « Grand Paris » et en mettant en place une politique cohérente d’aménagement du territoire.

 

15/09/2017

Les Rohingyas

On nous bassine actuellement avec ces pauvres Rohingyas victimes de ces méchants Birmans coupables d’une épuration ethnique. En particulier l’icône absolue, prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, déçoit bien les grandes âmes.

Il est probable que les Birmans montrent une brutalité excessive mais il faut voir la réalité des choses :

Venus de ce qui est maintenant le Bangladesh, les Rohingyas, musulmans sunnites, ne parlant pas birman, ont colonisé la province mitoyenne, l’Arakan et ne se sont jamais intégrés. Du temps de la colonisation britannique, ils se sont rangés du côté du colonisateur anglais, se mettant même à leur service dans l’armée et la police anglaise pour réprimer les Birmans lors des guerres anglo-birmanes de 1824, 1852, 1886 et 1947. Dans l’esprit des Birmans, les Rohingyas sont des envahisseurs, des ennemis et des traîtres. Ils sont maintenant un million.
Ils ne respectent pas les lois birmanes et vivent selon la charia. La majorité radicalisée veut une province islamique en Birmanie.

La colère des Birmans est née avec les attaques régulières de postes de douanes destinées à faire entrer des migrants rohingyas supplémentaires du Bangladesh. La répression actuelle vient des attaques en 2016 d’une vingtaine de commissariats de police provoquant la mort de 89 Birmans dont 12 policiers.

La Birmanie a alors décidé de renvoyer les Rohingyas chez eux au Bangladesh. Mais le Bangladesh n’en veut pas considérant que ce sont des fauteurs de trouble. 400 000 réfugiés s’y trouvent déjà, le Bangladesh a fermé ses frontières, 10 000 Rohingyas sont actuellement massés à ses portes, principalement des femmes et des enfants, les hommes étant restés pour combattre.

A l’évidence le gouvernement birman a entrepris une « reconquista », Aung San Suu Ky imitant Isabelle la Catholique en 1492.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

13/09/2017

Inconscience à Saint Martin

Saint Martin et Saint Barthélémy sont comme d’ailleurs l’ensemble des Antilles sur la route des ouragans. Irma n’était donc pas du tout imprévue même si cet ouragan avait une vigueur rare mais pas inconnue.

En métropole on définit des zones inondables inconstructibles, on évalue les risques et on cherche à les réduire.
En l’occurrence à Saint Martin il semble que l’on n’ait pas pris le risque en compte alors qu’il était connu.

Des mesures devraient être prises et on espère qu’elles le seront au cours de la reconstruction :

D’abord sécuriser les infrastructures vitales : centrale électrique, moyens de communication, usine de dessalement, bâtiments administratifs indispensables. Ceci nécessite de choisir des emplacements hors d’atteinte des eaux et de les concevoir pour qu’elles puissent résister à l’ouragan maximum envisageable. On peut aussi enterrer le réseau électrique et sécuriser le réseau de distribution d’eau.

Il faut également prévoir un plan d’évacuation des zones menacées : sites de regroupement et de mises à l’abri avec des stocks de vivres et d’eau. Prévoir un système d’alerte.

Il faut ensuite définir les zones où la construction est autorisée, construire suffisamment résistant pour que les dégâts soient limités, éventuellement construire sur pilotis ce qui favorise l’écoulement des eaux, au moins prévoir un étage hors d’atteinte par les eaux.

Ce n’est pas du tout ce qui était fait à Saint Martin où on a construit en bordure de mer, où on a laissé se développer un habitat précaire souvent occupé par des étrangers clandestins.

Il faut aussi que l’île dispose de forces de maintien de l’ordre suffisantes pour éviter les pillages auxquels on a assisté, au besoin prévoir un acheminement rapide.

Mais ce qu’il faut voir c’est que ce qui est arrivé à Saint Martin peut arriver dans nombre des îles françaises même en Polynésie, mais aussi dans les autres Antilles, et les îles de l’océan Indien. Un tel typhon passant sur Mayotte aurait des conséquences dramatiques en raison de la densité de la population, de la précarité de beaucoup d’habitations certaines en bordure de mer.

Tout cela relève d’une étude de risque comme on en fait pour les centrales nucléaires, d’une totale intransigeance dans l’application des mesures définies et d’une surveillance constante pour éviter des dérives.

Évidemment cela couterait de l’argent mais éviterait la catastrophe à laquelle on vient d’assister.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

11/09/2017

Macron et la Pologne.

Quand en 2006 les frères jumeaux Kascinsky se retrouvèrent au pouvoir en Pologne, Lech comme Président, Jaroslav comme président du conseil, la presse bien-pensante et en particulier Le Monde se déchaina comme au temps du général Pinochet : nationalistes, populistes, catholiques, tout fut bon pour les accabler.

Lech est mort à Smolensk dans un accident d’avion, Jaroslav n’a plus de fonction officielle mais à la tête du parti « droit et justice » au pouvoir, apparaît comme l’homme fort de la Pologne.

Le gouvernement est dirigé depuis 2015 par Beata Szydlo qui apparaît aussi inflexible que les jumeaux Kascinsky. La Pologne est avec la Hongrie, la Slovaquie et la République Tchèque, membre du Groupe de Visegrad, dans le collimateur de la commission européenne, qui l’accuse de ne pas être fidèle aux « valeurs » de l’Europe.

A l’instar de la Pologne, la Hongrie de Viktor Orban qui mit fin à l’invasion de « migrants » venus de Grèce en bloquant la route des Balkans, s’oppose à la création de quotas impératifs de réfugiés, Orban a aggravé son cas en fermant l’université du milliardaire mondialiste Soros à Budapest.

En fait les membres du groupe Visegrad refusent l‘admission de tout migrant, faisant valoir qu’ils ne sont pas, eux, victimes d’attentats islamistes.

L’exécutif européen a entamé une procédure d’infraction contre Varsovie mais aussi Prague et Budapest, la cour de Luxembourg ayant validé les quotas européens de réfugiés. Mais c’est surtout la Pologne - et les 38 millions de Polonais - qui est visée. On lui reproche, en plus du refus d’admission de tout réfugié, la mise au pas des juges et des journalistes.

Il est vrai que Beata Szydlo a fait de la lutte contre l’avortement, la fécondation in vitro et la corruption des médias ses chevaux de bataille, ce qui bien évidemment est contraire aux « valeurs de l’Europe ».

C’est dans ce contexte que le président Macron cherche à réformer la directive sur les travailleurs détachés dont bénéficie surtout la Pologne. Que cette directive soit un scandale, imposant aux travailleurs français une concurrence déloyale insupportable, c’est bien évident, mais cette directive n’est pas née de rien et a du être ratifiée à un moment ou à un autre par la France ou ses représentants.

Quoiqu’il en soit au cours de sa tournée en Europe orientale, au cours de laquelle il a soigneusement évité Varsovie et Budapest, il s’en est pris à Sofia, à la politique globale du gouvernement polonais, qui porterait atteinte à l’Etat de droit et mettrait la Pologne à la marge de l’Union européenne.

Beata Szydlo n’a pas apprécié, et on la comprend, et a déclaré : «Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé ». Pas aimable mais pas faux, si Macron voulait tellement réformer la directive « travailleurs détachés », il serait préférable qu’il s’y prenne autrement et assure par exemple qu’en échange de concessions sur la directive, la France s’opposerait désormais à l’ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures polonaises. Cela ne couterait rien, les sanctions pour atteinte à l’Etat de droit devant être votées à l’unanimité. Plusieurs pays s’y opposent.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com