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05/10/2021

Catholique et Français toujours

Une récente enquête montrait que seule une moitié des Français déclaraient croire en Dieu. Si on décompte les musulmans, il ne reste qu’une petite moitié. Ceux qui restent s'affirmant catholiques ont vraiment la foi bien accrochée, le catholicisme est devenue une ONG plus préoccupée du sort des migrants et d’écologie que d’enseigner l‘évangile. « Allez, enseignez toutes les nations » nous ordonne l’évangile de Saint Matthieu, l’Eglise a abandonné son devoir missionnaire, prêche l’œcuménisme : tout se vaut, du Christ au grand manitou et à Allah, c’est le grand relativisme, il n'y a pas qu’une vérité. Et pendant ce temps la les sectes évangélistes prospèrent.

On a abandonné les chrétiens d'orient à leur triste sort, ils ont en grande partie disparu.

Dans les écoles catholiques on ne se préoccupe plus de religion.

Tous les jours on vandalise les églises, les cimetières, les sacrements : surtout ne pas en parler. Il est vrai que dans la logique consumériste actuelle les vocations se font rares. Et en plus on entretient des querelles byzantines, mesquines pour savoir si un rite millénaire a perdu du jour au lendemain toute sa vertu.

Rappelons nous les suites de Vatican II, si les choses sont rentrées dans l’ordre, ce fut partout le grand n’importe quoi, un mai 68 anticipé généralisé.

Et maintenant pour tout achever l’Eglise prend en charge les turpitudes de certains de ses prêtres et demande pardon à la grande joie des médias.

Vraiment il faut avoir la foi bien accrochée.

28/08/2019

Migrants, naufragés, demandeurs d’asile, clandestins.

Je suis marin et donc très sensible au devoir d’assistance à des personnes ou à des bâtiments en difficulté appelant à l’aide. Les bâtiments les plus proches doivent se dérouter pour porter assistance et les moyens de sauvetage sont automatiquement mis en œuvre quelques fois au péril de la vie des sauveteurs.

Ce n’est absolument pas le cas de « migrants » qui se mettent volontairement en danger en appareillant sur des embarcations de fortune incapables de les conduire à bon port.

Il n’y a pas dans ce cas droit à assistance tant que les personnes ne sont pas en danger c’est à dire tant que les migrants ne sont pas devenus des naufragés dont la vie est immédiatement menacée.

Tout bateau est dans ce cas tenu de porter assistance aux naufragés dont ils sont proches.
Je voudrais à ce sujet faire une remarque que je n’ai lue nulle part : la route maritime allant de Suez à Gibraltar est très fréquentée par tous les bateaux se rendant en Europe occidentale ou en venant, en particulier par la Manche et la mer du Nord. Ce trafic dessert de très grands ports, Le Havre, Anvers, Amsterdam, Hambourg sans parler des ports méditerranéens, Gènes, Marseille, Barcelone. Chaque jour des dizaines de cargos et de navires à passager passent au nord de la Libye et au sud de la Sicile, or jamais au grand jamais on a appris qu’un de ces bateaux s’était dérouté ou avait récupéré des naufragés. Ceci signifie que pour les capitaines de ces bateaux les migrants qui s’exposent volontairement ne sont pas des naufragés.

Les bateaux des ONG qui vont à la recherche de migrants au large de la Libye et de la Tunisie ne sont pas là pour sauver des naufragés mais pour transférer des migrants en Europe. Dans ces conditions les états riverains n’ont aucune obligation d’accueillir ces migrants. Les ONG exercent un chantage qui a pour effet d’augmenter le flux des migrants dont le but unique est de débarquer en Europe. Quand on sauve un ou des naufragés on les débarque dans le port le plus proche qui peut être en Tunisie, en Algérie, voire en Egypte d’où ils sont reconduits vers leur pays d’origine.

C’est ce qui se passe pour les migrants tentant le traversée de la Manche, ils sont ramenés en France.

Dans le cas actuel les migrants une fois débarqués en Europe deviennent des demandeurs d’asile quel que soit leur pays d’origine et acquièrent des droits à des aides et si leur statut de demandeur d’asile ne leur est pas reconnu, ils disparaissent dans la nature et deviennent des clandestins souvent inexpulsables. Si on veut tarir ce flux il faut que tous les pays d’Europe aient la même politique de fermeté et refusent à céder au chantage des ONG, dont il serait intéressant de savoir qui les finance.