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04/12/2012

De la démocratie en France

En France la composition d’un gouvernement est déterminée par différents critères incontournables :

L’appartenance partisane sensée respecter l’importance de l’électorat des différents partis de la coalition quitte à faire cohabiter chiens et chats.

Le sexe, la parité doit être impérativement respectée quoique le gouvernement actuel comportant 39 ministres, cela me semble difficile.

La couleur de peau, brun, jaune, plus ou moins brun, les diversités doivent être dument représentées.

L’appartenance à la franc-maçonnerie, malheureusement, il y en a peu chez les ministres femmes, les différentes obédiences ne les admettant pas.

Le judaïsme, un certain nombre de ministres juifs, les autres devant faire profession de sionisme.

L’appartenance à des groupes d’influence : club Le Siècle, French-American Foundation, Groupe Bilderberg…

Il est bon aussi de sortir de l’Ena.   

Compétence nullement exigée.

Cette dernière remarque explique que dés son arrivée au pouvoir, le Président de la République a demandé à Mr Gallois ce qu’il devait faire pour rétablir l’économie. Il me semble qu’il aurait été plus efficace de le choisir comme premier ministre, celui ci s’entourant d’une quinzaine de ministres choisis pour leur compétence et décidés à travailler en équipe. Un petit goum comme aurait dit le général Bigeard.

La suppression de 24 ministères aurait permis, pour une meilleure efficacité, de faire de solides économies et de vider des locaux dans les palais nationaux et les logements de fonction pour accueillir les sans logis au lieu de demander, comme le fait madame Duflot, la collaboration de l’Eglise.

Une dernière remarque, l’actuelle opposition respecte exactement les mêmes critères de recrutement, les alternances ne sont qu’apparentes : on prend les mêmes.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

11/08/2012

Pour les minorités de Syrie

Deux députés, Marc Le Fur et Gérard Bapt, se préoccupent dans Le Monde du devenir des minorités en Syrie en cas de chute de el-Assad. Ils se disent « particulièrement inquiets du sort qui pourrait être réservé aux minorités dans une Syrie ravagée par les violences de ces derniers mois, dans une région déjà fortement secouée par les tensions religieuses et géopolitiques. »

Ils évoquent les exemples irakiens et libyens et craignent un nouveau régime autoritaire, remettant en question la liberté de conscience et de culte des minorités, qu'elles soient, chrétiennes, druzes, kurdes ou alaouites, droit qui leur était reconnu par la dictature baasiste qui affichait sa laïcité constitutionnelle: « Nous n'aurons pas gagné au change ! » et c’est bien là le problème ; le régime actuel a toujours assuré une grande liberté aux diverses minorités, au point que nul ne peux garantir actuellement qu’une majorité des Syriens souhaitent l’arrivée des « opposants » au pouvoir.

Cette guerre civile est très peu une révolte spontanée pour obtenir plus de liberté mais l’œuvre d’éléments extérieurs, en majorité sunnites pour beaucoup djihadistes et salafistes. De nombreux combattants sont des étrangers qui reçoivent subsides et armements du Qatar et d’Arabie Saoudite avec la bénédiction des Américains.

Nos deux députés rappellent, enfin, que la France a une responsabilité historique à l’égard des chrétiens d’Orient. Depuis François 1er, c’est à la France que revient, dans le concert des nations, le rôle de « protecteur des chrétiens d’Orient ». Maintenant de plus en plus, devant la démission française, c’est la Russie de Poutine qui assume ce rôle.

Espérer que la Syrie puisse en cas de chute de el-Assad, bénéficier d’un régime tolérant assurant à chacun, chrétien, alaouite, druze, kurde la liberté de pensée et de religion dans une démocratie laïque, libérale, tolérante et apaisée est une de ces chimères que l’on a chevauchées en Irak, en Afghanistan, en Libye, et même en Egypte et en Tunisie. Partout l’intégrisme gagne, la liberté recule et le droit des femmes. C’est maintenant la charia islamique qui sert de référence.

L’avenir prévisible de la Syrie est pire car jamais les alaouites n’accepteront de vivre sous domination sunnite. Il est probable que la Syrie éclatera en un état alaouite dans la région de Lattaquié, un état Kurde multinational au nord, un état druze au Golan et l’émigration massive des chrétiens.

Marc Le Fur et Gérard Bapt ont raison, il faut se préoccuper du devenir des minorités Syriennes en cas de chute de el-Assad