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29/05/2019

Les Verts,

Les Verts disent vouloir sauver la planète, préserver la nature, en fait s’ils s’affirment de gauche c’est qu’il s’agit d’un mouvement politique et idéologique et l’on ne voit pas pourquoi tous les gouvernements de quelque parti qu’ils soient, se plient à leurs oukases.

Ainsi il est navrant de voir l’actuel gouvernement renoncer à relancer l’énergie nucléaire et vouloir mettre à l’arrêt des centrales qui pourraient encore fournir de l’électricité à bas prix pour promouvoir des énergies dites renouvelables, chères et discontinues. Depuis que l’Allemagne a abandonné le nucléaire sa consommation de charbon croit et les prix de l’électricité monte. Il est aussi incompréhensible que le gouvernement s’interdise toute prospection de pétrole conventionnel ou non dans le territoire national alors que les achats de produits pétroliers constituent les deux tiers du déficit de notre balance commerciale. Ces deux exemples montrent que le pouvoir se plie naïvement aux préceptes soi disant écologiques croyant gagner ainsi des voix alors qu’en dehors du milieu bobo les Français attendent d’autres choix. Il n’est que de voir la réaction qu’a entrainée la hausse de la taxe carbone qui a conduit au mouvement des gilets jaunes encore en cours. Or la taxe carbone est dans l’ADN des écolos qui veulent nous désintoxiquer des produits pétroliers.

Comme tout mouvement totalitaire, les Verts mobilisent la jeunesse, plus d’un million de gamins ont défilé pour mettre les gouvernements en demeure de « sauver la planète ». Il faudrait quand même qu’ils expliquent quel modèle de société ils veulent mettre en place : abandon des produits pétroliers et pour cela augmentation continue de la taxe carbone, efficacité énergétique et appel uniquement aux énergies renouvelables, sortie du nucléaire. Ils prêchent aussi à l’abandon de l’agriculture productiviste et au retour à une agriculture raisonnée sans pesticides ni engrais chimiques, quelque chose comme les « labourage et pastourage » de ce bon Sully sans toutefois la poule au pot dominicale qui a bien le droit de vivre. Le bon exemple est fourni par le glyphosate dont personne n’a prouvé la nocivité, au moins pour les consommateurs, mais qui est fabriqué par Monsanto bête noire des écologistes et qu’il faut en conséquence abandonner d’urgence.

Il faudrait demander à cette belle jeunesse si elle veut renoncer à la voiture, aux avions, ne circuler qu’à bicyclette, en transport en commun ou en trottinette. Il faudrait leur demander si elle souhaite renoncer à la viande pour des lentilles et des pois chiches et même pour de la viande de culture. Il faudrait leur demander si elle veut payer hors de prix, essence et électricité et se chauffer aux granulés de bois. Faut il cesser de rechercher la croissance économique et le progrès pour un retour à la nature et à une vie agreste où « tout le monde il sera bon, tout le monde il sera gentil » laissant les Américains et les Chinois faire le choix inverse et nous coloniser ?

Déjà des bobos suédois n’osent plus prendre l’avion pour leurs vacances et certains préfèrent trois jours de train à quelques heures d’avion pour se rendre en Croatie. L’écologie est un mouvement totalitaire qui comme les maoïstes et les khmers rouges rêve d’un homme nouveau. Très peu pour moi.

 

16/05/2019

Glyphosate

En fait ce que l’on reproche au glyphosate c’est d’être fabriqué par Monsanto. Pour les écolos Monsanto c’est l’horreur absolue, les OGM, le Roundup, le lobbying, le fichage des députés. Comme si les laboratoires pharmaceutiques ne faisaient pas la même chose auprès des médecins.
Pour en revenir au glyphosate, personne n’a jamais pu prouver qu’il était cancérigène et ce n’est pas la condamnation de Bayer par un juge américain, expert médical à l’évidence, à verser 2 milliards de dollars à un couple atteint de cancers qui le prouvera.

Quoi qu’il en soit personne n’ose affirmer que les produits issus de culture au glyphosate présentent de risque pour les consommateurs.

Les agriculteurs disent ne pouvoir s’en passer, il s’agit donc d’un risque professionnel. On ne peut quand même pas interdire tous les métiers comportant un risque, interdire à un couvreur de monter sur un toit, on ne peut interdire tout risque d’accident sinon il faut interdire l’avion, l’auto, le vélo, la marche à pied, la natation, les appareils électriques, et la plupart des activités.

Il faut évaluer le risque, définir des précautions à prendre, pour le glyphosate par exemple port d’un masque, définition des méthodes épandage, interdiction de certaines zones. S’il y a un risque résiduel, c’est à l’utilisateur de l’accepter en toute connaissance cause.

La France veut interdire l’usage du glyphosate avant tout le monde, mettant encore une fois les agriculteurs français en difficulté par rapport à leurs concurrents étrangers