Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/05/2014

L'heure de Berlin.

« Nous partîmes à six ; mais par un prompt renfort. Nous nous vîmes vingt-huit en arrivant au port »

L’Europe avait commencé petit et raisonnable, six pays qui avaient en commun d’être peu ou prou l’empire de Charlemagne.

En 1973 la Grande Bretagne accompagnée de l’Irlande sont admises, le ver est dans le fruit, le Danemark les accompagne.

En 1981, la Grèce rejoint en reconnaissance de l’apport hellénique à notre civilisation.

En 1986, c’était l’Espagne et le Portugal qui indiscutablement faisaient partie de la famille.

En 1990 l’Allemagne est réunifiée, l’Allemagne de l’Est rejoint l’Europe.

La Suède et la Finlande rejoignent en 1995 dans le sillage du Danemark. Accompagnées de l’Autriche, voilà atteints les empires centraux.

Mais c’est en 2004 le grand déferlement, l’ouverture à tous dans l’euphorie de la chute de l’URSS : Chypre, Hongrie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République Tchèque, Slovénie, Slovaquie. 

En 2007 ce sont la Roumanie et la Bulgarie qui, avec leurs économies d’un autre âge, nous apportent leurs Roms.

En 2013 c’est la Croatie en attendant le reste des Balkans.

Comment voulez vous que ça fonctionne, ces pays n’ont pas la même histoire, la même langue, le même niveau de vie, la même civilisation, certains ont entre eux des conflits séculaires, c’est la tour de Babel.

Les dernières élections européennes ont révélé une chose étrange jamais évoquée. Tous ces pays de l’Europe de l’Est qui se sont précipités dans l’Europe comme dans une arche salvatrice ont très peu voté : Taux d’abstention, Slovaquie 87%, République Tchèque 80,5%, Slovénie 79%, Pologne 77%, Hongrie 71%, Lettonie 70%, Roumanie 68%, Bulgarie 64,5%, des taux voisins de ceux de nos DOM COM : Guyane 90%, Guadeloupe 91%, des taux qui montrent pour les uns comme pour les autres un total désintérêt pour le fonctionnement de l’Europe dont on n’attend que des subventions et des crédits.

Certains voudraient encore aller plus loin, Ukraine puis Moldavie, Biélorussie, et pourquoi pas la Turquie, et les pays mafieux et musulmans que sont l’Albanie et le Kosovo.

C’est bien tard mais il faut exiger que toute extension soit soumise à referendum dans  chaque pays de l’Union et confier la gestion de l’Europe à un noyau dur constitué des quelques pays qui s’impliquent dans la gestion de l’Union, sinon c’est l’Europafuehrerin Merkel qui forte de sa puissance industrielle et commerciale prendra le pouvoir réalisant dans la paix le rêve d’un autre chancelier.

Déjà Paris est à l’heure de Berlin