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07/07/2015

Il faut sauver le soldat grec;

On l’a bien oublié mais en 1953, l’accord de Londres signé le 27 février a permis à la République fédérale d’Allemagne d’effacer la moitié de sa dette d’avant et d’après guerre.

La RFA devait rembourser à la fois les obligations financières issues du Traité de Versailles, jamais honorées, les emprunts internationaux contractés durant la République de Weimar, dont le paiement des intérêts a été suspendu au début des années 1930, et encore les aides financières accordées par les Alliés pour reconstruire le pays ravagé après 1945.

Les dettes d’avant-guerre sont estimées au départ à 13,5 milliards de Deutsche Marks, elles seront ramenées à 9,6 milliards puis à 7,3 milliards de Deutsche Marks.

Quant aux dettes d’après-guerre, chiffrées initialement entre 15 et 16 milliards de Deutsche Marks, elles sont ramenées à un montant de 7 milliards, soit une remise de dette de plus de moitié.

A l’issue de la conférence de Londres, la République fédérale est ainsi parvenue à diviser par deux le poids de sa dette, avec le consentement de ses créanciers, parmi ceux ci on trouvait la Grèce.

En 1946, l’Allemagne avait été condamnée à payer une somme de 7 milliards de dollars à la Grèce à titre de réparation pour l’occupation du pays de 1941 à 1944 et pour les massacres et destructions innombrables dont les Allemands se sont rendus coupables ; l’Allemagne n’a jamais payé.

Dans ces conditions l’intransigeance allemande vis à vis de la Grèce est choquante, voire inadmissible, d’autant que si l’Europe existe, il faut chercher par la négociation, mais dans des conditions supportables, comment rétablir la situation financière et économique du pays.

Bien sur la Grèce est mal gérée, les impôts ne rentrent pas, les riches, armateurs et Eglise en particulier, ne payent quasiment rien, les retraites sont beaucoup trop généreuses et il faut augmenter la TVA, mais ce n’est pas en lui prêtant de l’argent pour rembourser sa dette qu’on règlera la situation. 

Il va falloir réduire et réaménager la dette comme on l’a fait en 1953 pour l ‘Allemagne.

Il y a en Europe d’autres exemples de mauvaise gestion que personne ne remet en cause. Citons nos DOM, les départements d’outremer qui ne produisent rien ou pas grand’ chose, où les fonctionnaires sont pléthoriques et surpayés et dont les revenus proviennent en quasi totalité, de transferts financiers métropolitains pour les prestations sociales, les infrastructures et les salaires des fonctionnaires.

Il n’est qu’à comparer les deux îles jumelles, la Réunion et Maurice pour comprendre qu’il y a là un exemple de gabegie que personne ne veut remettre en cause.

On a même départementalisé Mayotte qui est devenue une pompe aspirante d’immigration, ne produit plus rien et coute à la métropole un milliard d’euros par an. Il est vrai que les fonctionnaires y compris indigènes y mènent grand train de vie. Un des principaux problèmes de Mayotte comme d’ailleurs de la Réunion, est les embouteillages automobiles.

Alors l’Europe peut faire l’effort de sauver le soldat grec sans le contraindre au suicide.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

26/10/2013

Mayotte le Lampedusa de l'océan Indien

Pendant que le monde se lamente sur le sort funeste des immigrés noyés à l’approche de Lampedusa et de Malte, il se passe des drames similaires dans ce département français et aussi région ultrapériphérique de l’Europe qu’est Mayotte. Le 20 octobre ce sont 131 immigrés clandestins d’Anjouan à Mayotte, transportés par cinq kwassa kwassa, qui ont été interceptés par les gendarmes et immédiatement ramenés à leur point de départ.

Et encore ceux là sont arrivés à bon port alors que depuis des années, en fait depuis que Balladur a instauré un visa entre les Comores et Mayotte, il s’en noie par centaines sans que cela émeuve grand monde.

L’année dernière 26 000 clandestins ont été reconduits du jour au lendemain sans autre forme de procès. Il est vrai que c’est insuffisant, la proportion de clandestins à Mayotte dépasse soixante pour cent. Il vaut mieux être clandestin à Mayotte où l’on reçoit soins et instruction, qu’habiter les Comores ou l’Afrique de l’Est.

On vient naître à Mayotte pour être un jour, droit du sol oblige, citoyen français et gagner l’eldorado de la Réunion ou de l’Europe et bénéficier de toutes les allocations et aides sociales. Curieux Français, musulmans à 95% souvent polygames et s’exprimant beaucoup plus en shimahoré, proche du swahili, que dans la langue de Molière.

Chaque année on compte 7 000 naissances à la maternité de Mamutzu, dont une grande partie de clandestins, mais quand même de futurs Français. C’est la première maternité de France.

Mayotte est devenue avec la Guyane une des portes de l’Europe.

L’étonnant est que maintenant les Mahorais excédés de cette invasion, demandent l’abandon du droit du sol. Des manifestants ont accueilli Victorien Lurel, ministre de l’Outremer en brandissant des banderoles l'exigeant.

Le ministre s’est contenté de rappeler qu’il n’y a jamais eu autant de reconduites à la frontière que depuis que ce gouvernement est en place. Les grandes âmes de service étaient trop loin pour entendre, mais un jour elles se réveilleront.

Quoi qu’il en soit, on peut se demander pourquoi à Mayotte on peut expulser les clandestins en quelques heures et qui faut cinq ans en France métropolitaine pour finir d’ailleurs par ne pas les expulser. Si on ramenait immédiatement ceux qu’on intercepte en mer ou qui débarquent à Lampedusa et à Malte, de l’autre coté de la Méditerranée, il est  probable que cela réduirait le flot d’immigrés.