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18/11/2019

Idéologie et énergie

Avant il y avait un ministère de l’Energie, maintenant il y a un ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, on est passé de la gestion rationnelle à l’idéologie.

Le nucléaire produisait dans d’excellentes conditions de l’électricité bon marché et abondante mais les écolos n’en veulent pas et sont bien décidés à en avoir la peau.

La loi no 2015-992 du 17 août 2015 « relative à la transition énergétique pour la croissance verte, », son intitulé suffit à en comprendre l’esprit, prévoit de réduire la part du nucléaire de 75 % à 50% sans aucune justification d’autant que l’énergie nucléaire ne produit pas de CO2. Cela entraine l’arrêt de réacteurs pouvant encore produire de nombreuses années et le retard de nouvelles constructions.

On s’en prend à deux symboles : la centrale de Fessenheim et le réacteur de Flamanville.

La centrale de Fessenheim a le seul tort d’être la plus ancienne des centrales en service et d’être dans le collimateur des Allemands et des Suisses, elle peut encore fonctionner de nombreuses années moyennement refonte.

Le réacteur en construction à Flamanville est un EPR dit de 3° génération dont la construction se heurte à des surcoûts, d’importants retards et des malfaçons. Des EPR ont été construits en Chine et sont maintenant en exploitation, leur principe n’est donc pas en cause. Les problèmes viennent d’un arrêt de construction de réacteurs depuis plus de 15 ans, entrainant une perte de savoir faire, du renforcement des normes de sécurité à la suite des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima et d’un chantier mal conduit. Pour les écolos c’est le cheval de Troie de la lutte contre le nucléaire : il ne faut pas construire de nouveaux réacteurs avant la mise en service de Flamanville. Cela se comprendrait si l’énergie nucléaire n’avait pas fait ses preuves, mais des centaines de réacteurs de la même filière sont en service ou en construction à travers le monde dont 58 en France. Flamanville est un problème ponctuel non significatif, ne remettant pas en cause la production d’électricité nucléaire. Néanmoins deux décisions sont prises à la grande satisfaction des écolos : on ferme Fessenheim sans attendre et on attend la mise en service de Flamanville pour décider de la construction de nouveaux réacteurs. Les écolos pensent avoir gagné et voir à terme l’abandon du nucléaire et son remplacement pas de myriades d’éoliennes qui ne produisent que quand elles veulent et défigurent les paysages. Ajoutons que le plus gros des éoliennes est importé. A ce sujet on peut remarquer que Flamanville ne met nullement en cause la production d’énergie nucléaire, et que si on ne sait plus construire des réacteurs on peut en acheter aux Russes voire aux Chinois, ils se feront un plaisir de nous en vendre. Ce sera un abandon industriel de plus dans un domaine où la France était un leader.

Et puis soudain EDF annonce que le gouvernement lui a demandé d’étudier la construction de six nouveaux EPR sur une durée de 20 ans. Fureur des écolos entrainant le rétropédalage du gouvernement, la ministre déclare que ce n’est pas EDF ni son PDG qui fixe la politique énergétique du Pays. Voilà comment on est gouverné dans le flou et l’indécision, pourtant une énergie fiable et économique est la clé de la relance industrielle. Il n’est que temps de remettre sur pied l’énergie nucléaire.

 
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