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30/06/2019

Canicule

Il fait chaud, c’est vrai, mais enfin nous sommes en été. Et voilà tous les réchauffistes à monter au créneau pour annoncer la fin du monde, ou au moins la fin du monde que nous connaissons : si on en croit un climatologue cité par Le Monde « les température pourront atteindre 50°C à la fin du siècle ». Si on l’écoute on saura que ces dernières années on estime que les canicules sont au moins quatre, sinon dix fois plus probables, que les canicules centenaires devraient maintenant se reproduire tous les dix ans à cause des activités humaines, que vers la fin du siècle les températures seraient dans le sud de la France comparables à celles que l’on observe en Inde etc…
Tout cela ma rappelle le prophète Philippulus de l’Etoile Mystérieuse que connaissent bien tous les tintinophiles : « Je suis Philippulus le prophète et je vous annonce que les jours de terreur vont venir. La fin du monde est proche. Tout le monde va périr et les survivants mourront de faim et de froid et ils auront la peste la rougeole et le choléra »

Bien sur cette canicule n’a rien pour m’emballer, mais pour un rationaliste c’est la conséquence d’un gros anticyclone coincé sur l’Europe de l’ouest et qui fait remonter l’air chaud du Sahara, rien de bien mystérieux.

Enfin c’est l’occasion pour le gouvernement d’infantiliser les Français : buvez de l’eau, ne buvez pas d’alcool, ne faites pas trop de sport, prenez des nouvelles de vos proches, appelez le 15… Ce qui m’effare le plus c’est qu’alors qu’on nous bassine journellement avec l’isolation de notre domicile, qu’on condamne les passoires thermiques, on s’aperçoive que les écoles ne permettent plus d’accueillir décemment les enfants , qu’il faut les renvoyer chez eux, repousser les examens… La France qui se dit un pays moderne est paralysée quand il y a dix centimètres de neige, quand il fait trop chaud, qu’il y a des orages. La SNCF en est à demander aux « usagers » de repousser leur voyage ne pouvant garantir le fonctionnement des trains. On se demande comment on arrive à vivre au Canada, en Sibérie ou en Arabie.

Avant de se préoccuper de la transition énergétique, on ferait mieux de remettre à niveau nos infrastructures, administrations, écoles, ponts, voies ferrées. Evidemment c’est moins motivant que la COP 21 et les accords de Paris que personne ne respecte sauf la France et encore..etoilemysterieuse3.jpg

21/06/2019

La vraie menace

La France est la seule à prendre au sérieux la menace climatique, elle s’est fixé un objectif intenable de « neutralité carbone » en 2050, c’est à dire qu’à cette date on absorbera autant de CO2 qu’on en produira, ce qui revient à diviser par 6, les rejets de gaz carbonique. Objectif intenable mais qui revient à se noyer avec un pavé au cou, par les contraintes qu’il va falloir s’imposer, pour la production et la consommation d’énergie. Cela entrainera un changement de mode de vie qu’on se garde bien d’expliquer au bon peuple : plus de voitures au pétrole, plus de chauffage au fuel, obligation d’utiliser les transports en commun ou la bicyclette, limitation de l’utilisation des avions, transport routier sévèrement contrôlé, électricité hors de prix, sans parler des contraintes alimentaires, réduction drastique de la consommation de viande remplacée par des lentilles et les pois chiches.

Le pire est que la France est actuellement un des pays les plus vertueux du monde et que les gros producteurs de CO2, Les Etats Unis, l’Inde et tous les pays de l’Europe de l’Est, de l’Allemagne à la Pologne, ont renoncé aux objectifs du traité de Paris. Nous voilà donc avec des contraintes empêchant toute concurrence et nous mettant en situation d’infériorité.

Mais le pire c’est que, obnubilé par le changement climatique, nous négligeons la vraie menace qui est la croissance démographique mondiale. En 2050 il y aura deux milliards de terriens de plus, dont il faudra assurer l’existence. Or justement les pays où la croissance démographique est la plus forte sont, pour la plupart, actuellement incapables d’assurer à leurs ressortissants un niveau de vie acceptable.

Les démographes considèrent qu’ en 2050 la population mondiale atteindra 9,7 milliards, à la fin du siècle ce chiffre pourrait atteindre 11 milliards. Et pourtant on admet que le taux de fécondité actuellement de 2,5 par femme devrait tomber à 2,2 en 2050. Mais l’évolution du taux de natalité est très variée : actuellement il est de 4,6 en Afrique subsaharienne, parallèlement les naissances sont inférieures aux décès dans 55 pays situés dans le monde développé : pour la moitié d’entre eux, notamment le Japon, la Grèce ou le Portugal, la population doit diminuer de 10% et même de 20% dans les Pays Baltes et la Bulgarie. A l’inverse d’ici 2050 neuf pays devraient assurer la moitié de la croissance démographique mondiale : Inde, Nigeria, Pakistan, RDC, Ethiopie, Tanzanie, Egypte et Etats Unis. Parmi les pays dont la population augmente rapidement, 47 ont des indices de développement très faibles, notamment en Afrique subsaharienne. Un habitant de la planète sur six nait en Afrique, ce sera encore un sur quatre en 2050.

La croissance économique est dans nombre de pays africains inférieure à la croissance démographique si bien que le niveau de vie est en baisse. D’ici 2050 le continent noir verra sa population doubler et passer de 1,3 milliard à 2,5 milliards.

Il est donc certain que les flux migratoires, notamment vers les pays développés en décroissance démographique, ne sont pas près de se tarir et qu’il ne sera pas possible de les contrôler. Une grande partie de l’Afrique subsaharienne étant francophone, la France est directement menacée.

Dans ces conditions le réchauffement climatique et l’objectif de « neutralité carbone » sont des balivernes devant une menace qui est une quasi certitude et est autrement mortelle.

14/06/2019

PMA

La PMA est le sujet à la mode, comme s’il n’y avait pas mieux à faire, immigration, réduction des dépenses publiques, retraite, indemnité de chômage, relance de l’industrie, réduction des impôts etc…

D’autant que la PMA est un sujet « clivant » qui déchaine les passions. On remplace droits de l’enfant par droit à l’enfant, comme s’il n’y avait pas assez de familles monoparentales. En plus le sujet n’intéresse que très peu de femmes que rien n’empêche d’avoir des enfants par le procédé normal.

L’abus vient de l’appellation de PMA sans père, bien sur qu’il y a un père : le donneur, et c’est ce qui me choque le plus : qu’un homme se comporte comme un taureau charolais et engendre peut être des dizaines d’enfants dont il se désintéresse et dont il ne connaitra même pas l’existence, me laisse pantois. Donner ses gamètes n’est quand même pas la même chose que donner son sang. Ce que transmet le donneur, c’est lui même son ascendance, sa lignée, enfin rien d’anonyme.

De plus comme vont les choses on va reconnaître aux enfants ainsi engendrés le droit à la connaissance de leurs origines, ce qui entraine la levée de l’anonymat. Que fera le donneur quand des dizaines de descendants connaitront leur père génétique et peut être lui demanderont des comptes.

J’avoue ne pas comprendre comment on peut être donneur.

15:50 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pma, donneurs