Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/12/2016

La libération d'Alep

L’indignation unanime des médias et des politiques devant la libération d’Alep est quand même étrange, croyaient-ils sincèrement que les rebelles allaient l’emporter ?

Maintenant on peut espérer un règlement politique de ce conflit qui dure depuis cinq ans ; il est vrai qu’il faudra que Bachar soit à la table des négociations. La durée du conflit et la résilience de l’armée syrienne montrent à l’évidence qu’un bonne part de la population syrienne, probablement une majorité, ne souhaite pas le remplacement du régime par une prise de pouvoir inéluctable des islamistes,

Remarquons aussi que toutes les informations viennent d’une officine pro-rebelles installée à Londres et qu’il faudrait écouter d’autre récits. Voilà ce qu’écrit un chrétien dans le bulletin de « SOS Chrétiens d’Orient » : « Entre les bombardements des islamistes et les balles de leurs francs tireurs, Alep est devenue un enfer. Même chez eux les Aleppins ne sont pas à l’abri. Le but des islamistes est de frapper les chrétiens en priorité ». C'est un témoignage qui en vaut bien un autre.

Cette rébellion qui a débuté par des mouvements d’étudiants et qui a ensuite dégénéré quand les terroristes islamiques venus de l’étranger s’en sont mêlés, aurait été vite matée si une curieuse alliance n’était intervenue aux cotés des rebelles pour renverser le gouvernement légitime de Bachar el Assad.

A coté de la France à la remorque des Américains, on trouve les démocraties avérées de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de la Turquie. Rappelons nous les fortes paroles de notre ministre des Affaires étrangères déclarant que «  Bachar ne méritait pas d’être sur terre » et que le Front al Nosra « faisait du bon travail». Avec ces alliés la France est responsable du prolongement de cette guerre civile et d’une bonne part des 300 000 morts.

Les conséquences de l’élimination de Milosevic de Saddam Hussein, de Ben Ali et de Kadhafi qui n’ont été que troubles et appauvrissement, n’ont pas servi de leçon et n’ont pas fait comprendre que la démocratie de type occidental n’était ni adaptée ni souhaitée par de nombreux peuples.

Il convient maintenant que la rébellion n’a plus l’espoir de l’emporter, et heureusement, de chercher une issue politique à cette guerre qui a ravagé un pays autrefois en paix et où les minorités, y compris les chrétiens, étaient protégées.

Pour cela il faut commencer par abandonner une politique indéfendable.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

Les commentaires sont fermés.