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17/04/2014

A armes égales.

Qui ne se souvient du film « A armes égales » où Demi Moore, la boule à zéro, s’échine à passer les tests physiques pour rentrer dans un corps de Marines ? Un vrai navet hilarant dû, hélas, à Ridley Scott généralement mieux inspiré.

La récente décision du ministre d’embarquer des femmes, à bord des SNLE - sous marins nucléaires lanceurs d’engins - m’y fait penser d’une façon irrépressible : Actuellement une campagne journalistique cherche à faire croire que tous les militaires mâles courent après les militaires femelles, le ministre s’indigne, promet des sanctions et, plus bizarre, l’accroissement de la féminisation. Il est bien évident que la féminisation de certaines unités pose plus de problèmes qu’elle ne procure d’avantages, complique la vie, nécessite des investissements et nuit à l’esprit de combat de l’unité.

Il n’empêche, on continue par pure idéologie et non pour des problèmes de recrutement masculin en cette période de déflation des effectifs. On biaise les concours en exigeant moins physiquement des femmes que des hommes comme si les militaires féminins n’allaient être confrontés qu’à des femmes comme aux jeux olympiques.

C’est de l’homéopathie, on soigne le mal par le mal, il est vrai que pour le ministre, la place des femmes dans les armées françaises, « est une fierté ». En quoi, grand Dieu ? Seraient elles plus efficaces pour autant ? Si oui, n’engageons que des femmes.

Dans toutes les armées du monde, américaine, britannique, israélienne, la féminisation a provoqué des problèmes de rapports entre les deux sexes et il faut vivre dans l’irénisme pour croire qu’il puisse en être autrement, c’est vieux comme le monde.

Pour en revenir aux SNLE on va embarquer trois officiers par sous marin pour des patrouilles de soixante dix jours, « On vérifie que ça fonctionne et on étend si ça marche » Ca veut dire quoi ? On embarque trois femmes et on regarde si elles ne sont pas harcelées, violées, si les hommes ne se battent pas entre eux, ont des crises de jalousie etc… le tout dans un espace fermé de 140m de long où vit pendant 70 jours, un équipage de 111 personnes.

Franchement puisqu’il s’avère que la féminisation pose problème, limitons la aux unités où elle n’en pose pas trop.

Ou alors féminisons entièrement un équipage : 111 femmes vivant ensemble dans un tel espace confiné, que de crêpages de chignon, de pleurs, de jalousies, de coups en vache en perspective.

 

 

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