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21/08/2012

Blasphème.

Trois greluches nommées « Pussy Riot » se font leur pub en faisant un scandale dans une cathédrale russe. Elles se font condamner à deux ans de camp à la suite d’une plainte de l’église orthodoxe russe et c’est dans la presse française, un déchainement de haine anti-Poutine. On parle de retour à l’ère Brejnev, de post soviétisme, deux choses qui avaient d’ailleurs été fort bien supportées à l’époque par la presse bien pensante.

C’est la même presse qui s’indigne en France, du dépôt de deux têtes de porc à l’extérieur d’une mosquée, « profanation » qu’elle aurait bien voulu voir sanctionner. On se demande d’ailleurs ce qui se serait passé si les dîtes greluches s’étaient produites dans une mosquée ou dans une synagogue. Mais en France tant qu’on s’en prend à la religion catholique, qu’on exhibe un crucifix dans de l’urine, on trouve cela bien normal ou on n’en parle pas. La laïcité permet aux édiles de construire des mosquées, de célébrer le ramadan, ou de ne pas réprimer les délits pour ne pas troubler cette période sacrée.

La Russie qui pendant soixante dix ans a souffert d’interdiction religieuse, a retrouvé le sens du sacré et n’en est pas à la déliquescence spirituelle occidentale, à l’abandon de toute règle ; on ose même interdire la « gay pride ».

C’est en plus l’occasion pour notre presse désinformante de faire passer Poutine pour un tyran, alors qu’il a été fort bien élu, bien mieux que Normal 1er et ses prédécesseurs et que sa popularité est indiscutable auprès de peuple russe.

Combien d’années avant que la France devienne un état islamique, à moins qu’un jour les Français ne puissent plus supporter.


 

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