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09/02/2012

La Syrie, pourquoi?

La Syrie, pourquoi ?

 

 

Les objectifs de la France en Syrie, ne sont pas clairs : quel intérêt avons nous à déstabiliser Bachar el Assad ? Qui connaît ce qui se cache derrière l’ « opposition » dont on nous assure qu’elle est victime de massacres alors qu’elle dispose d’une « armée libre » constituée de déserteurs qui ne doit pas se contenter de recevoir des coups. Les informations qui proviennent toutes de « l’opposition et des activistes » sont biaisées, le même reportage, qui d’ailleurs ne montre rien, défile en boucle. Tout ça sent l’enfumage d’autant qu’on ne peut que prendre avec suspicion les affirmations de la Ligue Arabe qui ne comporte pas beaucoup de régimes démocratiques.

En arrière plan, se trouvent certainement des conflits religieux et la sécurité d’Israël pour laquelle il serait bon de priver le Hezbollah de son soutien.

Les sanctions contre l’Iran ont d’ailleurs les mêmes motivations, mais on ne voit pas très bien où sont les intérêts de la France dont on n’espère quand même qu’elle n’est pas motivée uniquement par des considérations humanitaires. Ne devrait-t-elle pas plutôt penser aux chrétiens de Syrie qui apportent un soutien mesuré à Assad, sachant très bien qu’il constitue  leur rempart contre les islamistes aspirant au pouvoir ?

Si on fait le bilan des interventions humanitaires auxquelles la France a participé, on ne peut qu’être affligé : Les guerres d’Irak et la chute de Saddam ont laissé un pays dans un état bien pire que celui dans lequel on l’avait trouvé. Notre intervention au Rwanda s’est terminée par la prise du pouvoir par Kagamé un dictateur dont on peut raisonnablement penser qu’il est à l’origine des massacres interethniques. La guerre contre la Serbie a laissé, entre autres, l’affaire du Kosovo qui n’est pas près de constituer un état... Quant à la guerre de Libye, 20 000 morts, beaucoup plus que la répression en Syrie, elle a, on ne le dit pas trop, installé l’anarchie et, effet collatéral, déstabilisé le Mali.

Il y a des moments où on se dit qu’il faudrait que Moscou tienne bon.

18:02 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)

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