19/09/2007
Black micmac
le 19 septembre 2007
Messieurs
C’est donc reparti avec le dolorisme migratoire : aujourd’hui deux histoires bien émouvantes :
D’abord celle de Fatimata Lam qui quitta la Mauritanie, il y a huit ans laissant mari et quatre enfants parce qu’elle « militait dans un parti d'opposition mauritanien ». Quand on voit la fatma en boubou on a peine à croire qu’elle puisse inquiéter le régime de Nouakchott. Il n’empêche, ce « cheval de Troie » réussit à obtenir l’asile politique et entreprit de faire venir sa smala : affaire gagnée au bout de cinq ans pour le mari Mamadou et le fils aîné. Restent Kalidou, Mariam et Diarry pour lesquels ça coince pour des papiers suspects.
Cette triste histoire fait beaucoup de peine à Anne Chemin, au Monde et à la Cimade qui est dans tous les coups douteux, d’où un article d’une page.
Et si tout le monde retournait en Mauritanie ? Il paraît que cela ne se peut « parce que je suis sous protection française » dit elle, Black micmac.
Autre histoire : Ahmed Hameurlaine, algérien, a quitté l'Algérie en 1991 avec le statut, flou, d' " instituteur de langue arabe ". Délégué comme imam à Grenoble, il est fiché en France pour ses " agissements suspects " et ses liens avec une association prônant " la violence et le terrorisme ". Refus français d’asile politique, il l’obtient en Belgique…et maintenant il n’arrive pas à obtenir la nationalité Belge parce que fiché en France. C’est l’Europe.
On comprend que Le Monde soit ému.
Je me demande ce qui peut pousser Le Monde à intervenir pour des dossiers aussi douteux.
Considération distinguée
15:45 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0)
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