15/08/2005
Les 7 bougies d'une Angolaise
Le 4 juin 2005
Messieurs,
Je ne comprendrai jamais où Le Monde veut en venir en faisant régulièrement pleurer Margot sur le sort d’étrangers cherchant à s’installer en France sous de faux prétextes et en utilisant des faux papiers.
Il y a trois semaines je vous avais écrit une lettre que vous aviez jugée “douteuse” - en fait elle était tout sauf douteuse - à la suite de votre plaidoyer en faveur d’une jeune Ghanéenne de 5 ans arrivée avec un passeport falsifié et maintenue 3 jours en “ZAPI” avant d’être - quand même - remise à sa mère.
Le 3 juin vous nous entretenez du sort malheureux d’une famille faussement Angolaise - il a fallu deux ans pour s’en apercevoir - hébergée dans une résidence secondaire Bretonne après avoir été déboutée du droit d’asile.
La pauvre Joséphine a du “souffler ses sept bougies sous l’oeil des gendarmes”. Vous qualifiez leur situation d’ “ubuesque”, peut être, mais j’espère, sans en être sur, que vous ne contestez pas à la France le droit de choisir qui elle veut accueillir.
On ne peut regretter qu’une chose c’est qu’on ait laissé perdurer cette situation pendant cinq ans.
De toutes façons, il faut une certaine dose de racisme pour estimer que le renvoi d’un immigré dans son pays est un sort épouvantable.
Considération distinguée.
16:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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