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19/01/2014

La France terre d'islam

Le ministère de l’Education Nationale propose à l’école élémentaire des cours de langue arabe et de culture algérienne. Il diffuse un questionnaire « à retourner obligatoirement à l’école », celui que je détiens provient de l’Ecole élémentaire Gérard Philipe à Grigny dans l’Essonne, et est rédigé en français et en arabe, en voilà le texte :

 

« Madame, Monsieur,

 Votre enfant peut recevoir à l’école l’enseignement de la langue arabe et de la culture algérienne. Tout en valorisant les origines de sa famille, cet enseignement peut être un atout pour sa réussite personnelle.

 Par accord entre l’Algérie et la France, ces cours sont assurés par des enseignants algériens qualifiés. Ils font partie du travail de classe. Ils peuvent être intégrés à l’horaire scolaire ou donnés après la classe en étant cependant considérés comme de véritables activités scolaires.

 Si vous souhaitez que votre enfant commence un tel enseignement l’année prochaine, ou qu’il le continue s’il l’a déjà commencé, remplissez le formulaire joint et remettez le au directeur de l’école de votre enfant. Merci de répondre rapidement, c’est nécessaire pour organiser le cours pour la rentrée prochaine »

 

Suit la traduction en Arabe.

C’est hallucinant, il ne s’agit pas de l’enseignement d’une langue étrangère mais de maintenir l’enfant dans sa culture d’origine et d’empêcher ainsi son intégration.

Je laisse à penser ce que dira l’ « enseignant algérien qualifié » des « méfaits » de la France en Algérie.

Par la suite on peut s’attendre à voir les langues africaines, peul, bambara, swahéli… bénéficier du même privilège.

Pourtant depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 sous François 1er, le français est la seule langue admise en France et l’article 2 de la Constitution précise : « La langue de la République est le français. »

On peut se demander si ce texte a été diffusé dans toutes les écoles de France et de Navarre ou réservé à celles des « quartiers sensibles » officialisant ainsi des ghettos d’où les français de souche vont se sentir encore un peu plus exclus.