16/07/2013
Aux coupables anonymes
On juge actuellement un chauffard ayant renversé volontairement un gendarme à Guérande. Le chauffard avait 1,62 g d’alcool dans le sang, délit pour lequel il avait déjà été condamné 4 fois. Il avait été flashé à 153km/h sur la route à 4 voies limitée à 110, il n’avait plus de permis depuis des années mais avait acheté une BMW il y a deux ans : « j’avais envie de me faire plaisir » explique-t-il au président du tribunal.
Il a trainé après l’avoir renversé, le gendarme Vincent Raineau sur 73 m sur le capot de la voiture.
Il a 33 ans, c’est un récidiviste, un danger public et sa culpabilité est avérée et reconnue. Alors pourquoi est-t-il impossible de connaître son identité ? La justice en France est publique, on me donne le nom de la victime, de l’avocat, pourquoi me celle-t-on celui du coupable ? J’ai l’habitude qu’on me cache l’identité des assassins des quartiers nord de Marseille et d’ailleurs celle de leurs victimes, mais là j’ai compris, comme tout le monde, qu’on ne voulait pas insister sur l’origine ethnique des uns et des autres. On n’en entend d’ailleurs plus jamais parler.
Mais je pense que le chauffard de Guérande est un Gaulois - à vrai dire je n’en suis pas sur - et je ne vois pas, a priori, d’explication à cet anonymat.
Je suis d’ailleurs obligé de reconnaître que Mrs Cahuzac, DSK, Sarkozy, Tapie ne bénéficient pas du même privilège, tant mieux d’ailleurs.
Autrefois on exposait les criminels au pilori, je demande le rétablissement de cette sage mesure.
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