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27/02/2018

Militaires et sportifs

Avez vous remarqué que lorsqu’on évoque le suspect dans l’assassinat de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais, on n’omet jamais de préciser « ancien militaire » alors qu’il a été rapidement réformé pour troubles psychologiques, de même pour les suspects arrêtés après un casse au salon des antiquaires de St Tropez on indique toujours qu’il s’agissait d’anciens légionnaires.

Mais qui sait que parmi les sportifs qui représentaient la France aux jeux olympiques de Corée, on comptait 18 militaires et pas les moindres. Parmi eux il y avait, Martin Fourcade, Anaïs Bescond, Simon Desthieux, et Richard Jouve tous médaillés, à peu près un tiers du palmarès français.

On ne comprend pas pourquoi l’armée ne profite pas de ce remarquable succès pour se mettre en valeur, alors qu’elle a des difficultés de recrutement.

La presse ferait son travail en signalant que ces sportifs appartiennent à l’armée, elle ne le fait jamais.

06/02/2018

Instituteurs,

Quand les enfants quittaient le primaire sachant lire écrire et compter, connaissant la grammaire et l’orthographe et même en prime les noms des sous préfectures, ils avaient été instruits par des instituteurs formés en deux ans après le bacc par des écoles normales. Maintenant les « professeurs des écoles » ont un master 2 après cinq ans d’études supérieures.

Seulement formés par l’école actuelle, beaucoup ignorent le calcul mental, les tables de multiplications et prennent une calculette à la moindre opération.

De même comme on ne fait plus de dictées et que le subjonctif ni le passé simple ne sont plus guère enseignés, alors que beaucoup d’étudiants commettent assez de fautes d’orthographe pour mériter un zéro, comment voulez vous que les enfants entrant le sixième aient un niveau convenable?

Il semble que l’on veut s’en prendre à la racine du mal et créer une licence adaptée aux futurs enseignants. Il paraît que les enseignants issus à 80% des filières littéraires « sont parfois mal à l’aise » pour enseigner les maths ! Par contre ils devraient être à l’aise pour enseigner le français : quand on voit le niveau moyen des enfants entrant en sixième on peut en douter.

Aujourd’hui, les professeurs des écoles reçoivent en moyenne quatre-vingts heures de math en formation initiale contre quatre cents heures à Singapour, toujours en tête pour l’enseignement mathématique. Il ne suffit pas de savoir pratiquer les quatre opérations, comprendre les fractions et les nombres décimaux, il faut les faire comprendre et apprendre aux enfants ce qui nécessite des méthodes qui ne s’improvisent pas. Le calcul mental est indispensable pour connaître l’ordre de grandeur et vérifier que le résultat issu de la calculatrice n’est pas aberrant. De même la grammaire s’enseigne et il est triste de voir paupériser la langue en n’enseignant pas tous les temps au point de ne pas comprendre la lecture d’un texte.

Il faut revenir à l’effort dans l’enseignement, faire des dictées, réciter des textes ; les équipements informatiques dont on se gargarise maintenant ne vont certainement pas dans ce sens. Il est aussi nécessaire de rétablir l’autorité de l’enseignant, quitte à remettre l’estrade et à exiger le vouvoiement.

Tout cela nécessite rigueur, méthode et surtout l’abandon de toute idéologie ; il y a du travail à faire.