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09/05/2014

Esclavage.

Le 10 mai c’est la journée où nous sommes sensés  nous repentir de la traite négrière – uniquement la traite européenne – pratiquée par nos ancêtres.

Je tiens à signaler que j’ai une ascendance malouine, des armateurs et des capitaines qui outre la pêche sur les bancs de Terre-neuve, ont, pour certains, pratiqué la trafic triangulaire : partant de Saint Malo avec de la pacotille, ils allaient charger des esclaves dans le golfe de Guinée, puis se rendaient au Brésil pour échanger les esclaves contre du sucre et d’autres marchandises et regagner Saint Malo. J’avoue ne pas avoir honte de mes aïeux à qui je dois peut-être ma vocation maritime.

Quand en 2001 Christiane Taubira fit voter à l’unanimité la loi qualifiant la traite européenne de crime contre l’humanité, elle n’évoqua pas la traite musulmane ni la traite interne africaine. Elle osa déclarer que sa loi n’évoquait pas la traite négrière musulmane afin que les « jeunes Arabes (…) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ».

Et pourtant si la traite transatlantique, porta sur 11 millions d’individus, la traite interne ou interafricaine porta sur 14 millions, et les traites arabo-musulmanes, sur 17 millions, et elles furent autrement meurtrières.

C’est en fait la colonisation européenne qui mit fin aux différentes traites, bien plus tard que pour la traite européenne, du moins officiellement car l’esclavage existe encore en Afrique, en Mauritanie par exemple.

Quoiqu’il en soit vouloir nous faire faire repentance pour l’esclavage tombe mal, avec l’enlèvement au nord Nigéria par Boko Haram - une secte islamiste - de plus de 200 collégiennes dans le but avoué de les vendre, pour quelque 20 euros chacune paraît-il.

Certains voudraient même qu’on indemnise les descendants des esclaves pour le préjudice que leurs ancêtres ont subi ; alors là quand je vois la vie de nantis que mènent nos compatriotes noirs des Antilles et de la Réunion, avec l’ « argent braguette » et l’ « argent pour rien » (le RSA), je me dis que beaucoup d’africains voudraient bien être à leur place, notamment ceux qui chaque jour se noient ou se heurtent à des barbelés pour gagner l’eldorado européen et à qui on n’assure pas le transport.

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