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19/07/2013

La mort d'Alleg

Je le croyais mort et n’en portais pas le deuil, il avait survécu jusqu’à 91 ans. Il vient de mourir à Paris, dans la France qu’il a trahie et qu’il aurait du avoir la pudeur de quitter.

Né à Londres sous le nom d’Harry Salem, de parents juifs russo-polonais, Henri Alleg s’installe à Alger en 1939. Journaliste, en 1955 il plonge dans la clandestinité quand le Parti Communiste Algérien dont il est membre est dissout.

Complice du FLN au moment de la bataille d’Alger, quand des attentats aveugles font de nombreuses victimes, il est arrêté et, dit il, torturé à el Biar par les paras. De cette expérience contestée, il publiera La Question où il dénonce la torture mais pas les crimes du FLN ; il restera jusqu’au bout fidèle au communisme où il voyait « un monde d'hommes libres, égaux et associés » ce qui montre un rare aveuglement.

A l’indépendance de l’Algérie il opte pour la nationalité algérienne, mais quittera l’Algérie de Boumedienne en 1965. Il vient s’installer en France qui est quand même bien accueillante pour cet apatride qui n’a cessé de la trahir et de la diffamer.

 

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